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  • Photo du rédacteurEmilie Bruchez

Tous les chemins mènent à Rome

Après avoir traité les volumes 1 et 2 en fin d’année dernière, notre experte Emilie Bruchez aborde à présent le troisième volume de sa méthode: le full swing.


Fin septembre à Rome aura lieu l’évènement golfique le plus suivi au monde: la prestigieuse Ryder Cup. Ce véritable choc de titans verra s’affronter les douze meilleurs Européens et les douze meilleurs Américains du moment. Autant de swings et de chemins de club a priori très différents, mais en fin de compte telle- ment similaires.

La position au sommet du backswing reste très personnelle. Elle se définit notamment en fonction du grip, du morphotype et des caractéristiques physiques. On retrouve toutefois des positions communes dans le swing des joueurs professionnels. Ce sont précisément ces positions qui garantissent un meilleur contrôle du jeu.


Les exemples de swings atypiques ne manquent pas. Le plus célèbre est peut-

être celui de Jim Furyk, vainqueur de l’US Open en 2003. Le gaucher Bubba Watson est, quant à lui, sans doute l’un des joueurs les plus créatifs en termes de trajectoires de balle. Il y a également Bryson De Chambeau et sa puissance incroyable. Ou encore Matthew Wolff, doté d’un démarrage de swing que lui seul maîtrise. Ils démontrent que tous les chemins de club mènent à Rome. L’arrivée des radars d’analyse nous a permis de comprendre que la face de club à l’impact était à 80% responsable de la trajectoire de la balle. La quête de régularité réside donc dans la capacité à maîtriser ce moment de vérité (voir illustrations). John Jacobs, l’un des plus grands professeurs de golf de tous les temps, auteur de nombreux ouvrages tech- niques, a déclaré: «Le seul but du swing est de créer une position d’impact correcte. La façon de le faire n’a pas d’importance tant que la méthode employée vous permet de le répéter.»


Il paraît incontournable de préciser ici que le point le plus bas de l’arc de swing n’est pas censé être la balle, mais un point situé dans le prolongement du bras gauche à l’impact (pour les droitiers). C’est ainsi que l’on parle d’un contact balle-terre, où la face de club touche d’abord la balle puis le sol pour former un divot après le contact de la balle. Tel est l’impact idéal.


En essayant au contraire de cueillir la balle pour la faire décoller, on créé des tops et des grattes. Lorsque le bras gauche (pour les droitiers) se rétracte, une «aile de poulet» se forme et les mains restent derrière la face de club à l’impact.

Le swing de golf n’est efficace et régulier que s’il est généré par l’activité du corps. En combinant rotation, transfert et effa- cement du côté gauche (pour les droitiers), on facilite le positionnement des mains devant la face de club à l’impact. Les drills suivants peuvent vous aider à mieux saisir et maîtriser ce processus.



Le seul but du swing est de créer une position d’impact correcte. La façon de le faire n’a pas d’importance tant que la méthode employée vous permet de le répéter. John Jacobs



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